Start-up. La carte Sharepay partage l'addition sur plusieurs comptes
Plus besoin de compte commun, la solution Sharepay permet de partager des dépenses communes instantanément lors du paiement. Gérable depuis une application mobile, ses paramètres se plient à toutes les envies.
Sharepay veut remplacer le portefeuille électronique en "faisant l'amour, pas les comptes"
"Je te dois combien ?". Prononcée par des milliers de Français chaque jour, cette célèbre sentence va désormais devoir faire face à Sharepay. Cette solution, fondée sur une carte Mastercard, permet de partager et de gérer en temps réel des dépenses communes sans avoir à créer un compte joint. L'idée est plutôt simple : réunir sur une carte de paiement plusieurs comptes bancaires de différentes personnes.
Depuis le 21 juin, la souscription à la carte Sharepay s'effectue gratuitement sur son site internet. L'utilisateur choisit alors la carte qu'il souhaite associer à celle de Sharepay et procède à la création d'un groupe de paiement. Pour ce faire, il suffit d'indiquer le mail de la personne avec laquelle il va partager ses dépenses (peu importe la nature de la relation), afin que celle-ci puisse à son tour s'inscrire.
On fait 50-50 ? 70-30 ?
Chacun de leur côté, ils paramètrent ensuite leur carte sur le site pour que chaque compte soit débité selon les termes du partage et le plafond de dépenses choisi par chacun. Ainsi, lors d'un achat effectué en ligne ou dans un magasin, la carte Sharepay partage automatiquement le montant et le pioche dans les comptes bancaires liés d'après la proportion préalablement ajustée (50-50, 70-30, 33-33-33 etc...).
Ajoutée à la carte, une appli mobile propose de gérer l'utilisation de Sharepay en temps réel : personnalisation des limites de participation, historique des dépenses, réception de notifications lors de chaque paiement.
Créée en 2014 par trois amis, David Finel, Jonas Braoudé et Armen Mayalian la start-up est hébergée par le Village by CA au coeur de Paris. Actuellement en cours de levée d'un million d'euros pour financer son développement, elle n'exclut pas de devenir, le concurrent direct du portefeuille électronique.
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