Assurance auto, habitation : quelle hausse des tarifs en 2017 ?
L'année prochaine, les tarifs des contrats d'assurances habitation et automobile vont augmenter à cause notamment du coût des récentes inondations et la hausse du coût des réparations automobiles.
Les tarifs de l'assurance auto et habitation vont augmenter en 2017
C'est une date phare pour les assureurs. Le 1er janvier 2017 arrive à grand pas, et traditionnellement, c'est ce jour-ci qu'ils en profitent pour réévaluer leurs tarifs. Cette hausse des primes d'assurance pour les automobiles et l'habitation devrait être un peu plus marquée que celle de 2016, d'après une enquête réalisée par le quotidien Les Echos.
Ces chiffres notent ainsi une augmentation de 0,5% à 2,5% du tarif moyen de l'assurance automobile et de 1% à 4% pour l'assurance habitation. Si les tarifs varient beaucoup selon les régions, plusieurs facteurs sont responsables de cette future évolution.
Le premier concerne ainsi l'impact du relèvement de la "taxe terrorisme", prélevée chaque année sur les contrats d'assurances dommages afin de financer le fonds d'aide aux victimes. Comme au premier janvier 2016, le montant de cette contribution va augmenter et ainsi passer de 4,30 euros à 5,90 euros (1,60 euro d'augmentation). D'autre part, si certains assureurs prenaient en charge cette taxe, ce ne sera désormais plus le cas en 2017.
"Une sinistralité climatique toujours plus importante"
Pour justifier la hausse de leurs tarifs, les assureurs pointent également du doigt une mauvaise année en ce qui concerne l'accidentologie. La hausse des coûts de réparation automobile a ainsi progressé de 2% en 2016, notamment à cause des décisions de justice, qui ont tendance à accorder "des indemnisations de plus en plus importantes avec une multiplication des postes de préjudice", revendique un assureur, interrogé par Les Echos.
Les augmentations qui vont impacter le coût de la multirisque habitation prennent en compte la perte liée aux inondations qui ont frappé le territoire entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin, et l'augmentation de ce risque. Néanmoins, "les hausses que nous passons année après année ne sont pas suffisantes pour remonter la pente, étant donné que nous faisons face à une sinistralité climatique toujours plus importante", avance Stéphane Dessirier, directeur général de la MACSF, contacté par le quotidien économique.
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