Les banques continuent de s'appuyer sur l'assurance
L'assurance s'impose aujourd'hui comme un appui essentiel pour les banques. Les résultats semestriels des différentes banques françaises confirment cette tendance croissante.
L'assurance prend une part de plus en plus importante pour les groupes bancaires, accompagnée des crédits à la consommation.
L'assurance continue de s'imposer comme la roue de secours des banques. En 2016, les banques françaises ont pu compter sur leurs produits d'assurance pour soutenir leurs performances. Au Crédit Agricole, par exemple, le résultat net des produits d'assurance a progressé de 18,7% au premier semestre, à hauteur de 560 millions d'euros. De même, à la Société Générale, la contribution du métier de l'assurance au résultat net de la banque a progressé de 10,8% sur la même période, à 175 millions d'euros.
Chez BNP Paribas, les revenus de l'assurance sont en hausse de 8,8% au deuxième trimestre 2016. Néanmoins sur le premier semestre, on observe une baisse de 6,2% à 1,07 milliard d'euros. "Une partie des revenus étant comptabilisés en valeur de marché, ils ont enregistré l'impact de la baisse des marchés", a détaillé la banque.
L'assurance prend une part de plus en plus importante pour les groupes bancaires, accompagnée des crédits à la consommation. Ils permettent de porter les activités alors que les taux bas ralentissent les métiers traditionnels de banque commerciale. L'avantage de l'assurance est son caractère "contracyclique", selon le dirigeant d'une compagnie de bancassurance. Il précise que "notre résultat n'évolue pas comme celui de la banque" et ajoute que "nous générons pour la banque des produits à commissions qui lui apportent des revenus".
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Le succès croissant des assurances-dommages
Les groupes bancaires sont en position de domination sur le marché de l'assurance-vie, mais l'assurance-dommages prend une place croissante. Par exemple, le Crédit Mutuel, affichant un chiffre d'affaires total en hausse de 6,4% sur les 6 premiers mois (à 5,6 milliards d'euros), précise qu'il observe une production en assurance auto et habitation "toujours en très forte progression, bien supérieure au premier semestre 2015, qui avait déjà atteint un niveau record".
De son côté, le Crédit Agricole a déclaré une progression supérieure au marché français en assurance-dommages. La tendance est la même pour le groupe BPCE dont les contrats d'assurance non vie a augmenté de 10% en un an. Enfin La Banque Postale a observé une hausse de 16% de ses contrats Incendie, accidents et risques divers (IARD) soit 1,470 million de contrats.
Tous les voyants sont au vert pour que cet essor des assurances-dommages continue chez les banques. D'autant plus que ces dernières disposent d'un avantage non négligeable : des contacts plus fréquents avec les clients, bien supérieurs que les assureurs.
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