La hausse des prix continue dans l'immobilier ancien

Jacques-Olivier Busi 31 Août 2016 11:22

Selon le baromètre LPI/SeLoger publié mardi, les prix dans l'ancien continuent de grimper en France. Cette tendance haussière concerne tout le territoire, avec des pics à 4% à Bordeaux ou Toulouse.

La hausse des prix continue dans l'immobilier ancienSur les trois derniers mois glissants, les ventes ont bondi de 10%.

Alors que tous les feux sont au vert pour l'immobilier en France, le baromètre LLPI/SeLoger publié mardi, révèle une accélération de la hausse des prix des logements anciens fin juillet. Sur les trois derniers mois glissants, les ventes ont bondi de 10% grâce à la pression exercée par les vendeurs qui stimule le marché.

Ainsi, les prix signés progressent de 2,2% sur le dernier trimestre. Dans le détail, la hausse la plus rapide a été observée pour les appartements (+2%), tandis que le rythme de croissance pour les maisons (+2,7%) marque le début d'un ralentissement. Sur un an, les prix affichent une hausse dans l'ensemble de +1,7% dont +1% pour les appartements et +2,8% pour les maisons.

Crédits: Baromètre LPI/SeLoger

Un marché dopé par les conditions de crédit favorables

Au niveau des grandes villes, la hausse annuelle est d'au moins 4% à Bordeaux, Strasbourg ou Toulouse, tandis qu'elle se limite à un peu plus de 1% pour Paris et Lyon. En outre, les prix à Marseille se sont stabilisés depuis un an, mais ont augmenté de 3% sur le dernier trimestre, selon le baromètre.

A contrario, la tendance à la baisse des prix des logements anciens se confirme à Grenoble, Rennes et Toulon, à un rythme soutenu d'au moins 3% par an, alors qu'aucune inflexion rapide n'est prévue dans un avenir proche. D'une manière plus générale, dans plus des deux tiers des villes de 100.000 à 150.000 habitants, la hausse des prix signés s'amplifie sur un an.

Cette hausse est d'ailleurs la plus rapide à Angers, Brest ou Limoges, à plus de 5% sur 12 mois. Mais pour d'autres villes comme Besançon, Le Mans ou Perpignan, c'est davantage une confirmation à la baisse puisque les prix continuent de chuter d'au moins 4% sur un an, sans entrevoir le début d'un retournement de la courbe, selon l'étude.

La pression sur les prix commence à s'atténuer mais l'activité "ne devrait guère se dégrader dans les prochains mois". La raison est simple, les conditions de crédit très favorables pour les emprunteurs d'ici la fin de l'année 2016, précise l'étude. En effet, en juillet, les taux d'intérêt des crédits immobilier ont de nouveau baissé pour atteindre 1,55% en moyenne.

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