Immobilier : les prix des logements anciens ralentissent, les ventes baissent également
Selon les derniers chiffres de l'INSEE, la hausse des prix a ralenti au troisième trimestre, tout comme le nombre de ventes.
Entre juillet et septembre, les prix des logements anciens ont augmenté de 5,2 % par rapport à la même période l'an dernier, selon les derniers chiffres de l'INSEE. Une hausse néanmoins moins importante que le trimestre précédent (+ 5,6 %). Dans le même temps, l'indice trimestriel révèle également une forte diminution des ventes sur cette période.
« La hausse des prix des logements anciens s'atténue »
Ainsi, dans une année fortement perturbée par le contexte sanitaire, l'INSEE précise dans une note que la « hausse des prix des logements anciens s'atténue ». Et ce, peu importe la localisation.
En effet, ce ralentissement se remarque en province comme en Île-de-France, zone habituellement plus tendue. Pour autant, le ralentissement est d'autant plus visible à Paris, où les prix des logements dépassent en moyenne les 10 000 € du m².
Grosse baisse des ventes
Malgré un ralentissement de la crise pendant la période estivale, les chiffres de l'INSEE révèlent également que les ventes ont nettement baissé cet été.
Fin septembre, le nombre annuel est repassé sous le seuil du million pour la première fois depuis plusieurs trimestres. Il s'établit à 990 000 logements vendus. Un net recul qui traduit la paralysie du marché pendant le confinement de mars. Notamment des ventes qui ont eu du mal à se concrétiser, accusant parfois plusieurs semaines de retard.