Une anomalie électrique diagnostiquée dans 9 logements sur 10
L'état de conformité des installations gaz et électriques d'un logement loué devra prochainement être attesté par un nouveau diagnostic fourni par le propriétaire. Tous les détails de cette obligation.
Une nouvelle obligation pour les bailleurs dès le 1er juillet 2017
Pour les bailleurs, le nouveau diagnostic attestant de l'état de conformité de leurs installations gaz et électriques entre en application le 1er juillet prochain. A trois mois de l'entrée en vigueur de cette obligation en vertu de décrets d'application d'un de ces décrets de la loi ALUR, un Livre Blanc réalisé par l'enseigne spécialisée Diagamter, à destination des professionnels de l'immobilier et des particuliers, vient d'être publié.
Il est le fruit d'une étude d'envergure sur le sujet, réalisée grâce à des diagnostics immobiliers effectués sur près de 70.000 biens en ce qui concerne le gaz et près de 115.000 pour ce qui est de l'électricité. Celle-ci indique que près de 4 logements sur 5 présentent une anomalie liée au gaz. Cette proportion s'élève à 9 sur 10 pour le diagnostic électrique, peu importe la période de construction du logement.
Les constructions les plus récentes également touchées, mais moins
Ciblée par les diagnostics immobiliers certifiés : la décence du bien, notamment d'un point de vue juridique : la capacité à en maintenir un usage locatif si la sécurité du logement et de ses occupants est mise en cause. D'après ce Livre Blanc, 3,1 à 4,1% des biens construits avant 1980 présentent une anomalie de type "Danger Grave et Immédiat", imposant d'interrompre immédiatement, partiellement ou totalement, l'installation du gaz.
Ces résultats, qui varient en fonction de la décennie concernée, touchent également les logements récents puisqu'ils ne sont pas exempts d'anomalies électriques. Sur 119 anomalies possibles, les constructions des années 50 en présentent entre 7 et 8 alors que les constructions des années 2000 en présentent 2.