Crédit immobilier : comment souscrire en tant que primo-accédant ?
De plus en plus nombreux sur le marché immobilier, les primo-accédants restent des emprunteurs à risque dont les banques se méfient. Toutefois, quelques astuces et comportements permettent de décrocher son prêt immobilier.
77% des millenials font appel à leur famille poue financer leur projet immobilier
L'emprunt est un passage obligé pour la grande majorité des millénials (nés entre 1980 et 2000), qui représentent aujourd'hui plus de 40% des futurs acheteurs. Et d'après Logic-Immo.com, un millenial sur deux dispose d'un budget inférieur à 200.000 €. Couplée à la hausse des prix dans la plupart des grandes villes française, cette donnée permet difficilement aux primo-accédants de trouver leur bonheur.
Le CDI et la famille : des éléments qui pèsent dans la balance
Le fameux contrat à durée indéterminée (CDI) se trouve être le précieux sésame en vue de l'obtention de son premier crédit immobilier, les contrats précaires étant boudés par les établissements bancaires. Cependant, si vous bénéficiez d'un contrat à durée déterminée (CDD), une promesse d'embauche signée par l'employeur est généralement acceptée.
Les primo-accédants ont également tout intérêt à se tourner vers leur famille pour disposer d'un apport s'ils souhaitent devenir propriétaires. Il ne faut donc pas nécessairement être en couple pour emprunter, mais pouvoir compter sur les parents ou grands-parents. Généralement, les mensualités de remboursement de l'emprunteur ne doivent pas dépasser le tiers de ses revenus. Les jeunes actifs sont donc contraints de toucher un salaire avoisinant les 3.000 € net par mois pour acheter. Un gain relativement difficile à atteindre en début de carrière.
Toutefois, la démocratisation de l'allongement des durées d'emprunt, avec notamment des prêts jusqu'à 35 ans leur redonne un peu de baume au coeur. Ici, la majorité des emprunts n'iront pas jusqu'à leur terme, les jeunes acquéreurs préféreront les revendre avant.
Eviter les découverts
Dans leur relation avec les jeunes acquéreurs, les banquiers ne recherchent pas forcément de gros salaires, mais plutôt des profils responsables et économes. L'emprunteur doit pouvoir prouver qu'il est capable de mettre de côté tous les mois, même si les sommes restent minimes.
Le primo-accédant doit faire attention lors des six mois précédant sa demande de crédit en évitant à tout prix les découverts. Ce dernier peut négocier une clause de remboursement anticipé pour éviter de se retrouver en difficulté en cas de revente avant l'échéance.
Enfin, la domiciliation bancaire du salaire de l'emprunteur peut aussi être exigée en contrepartie d'un taux préférentiel. Ce petit détail est à prendre en compte et à utiliser lors de la négociation. De plus, gardez à l'esprit que les banques ne recherchent pas toutes les mêmes profils, d'où l'intérêt de passer par un courtier tel que BoursedesCrédits qui saura vous renseigner en tant qu'expert, et vous proposer l'offre la plus en adéquation avec votre profil grâce à l'ensemble de ses partenaires bancaires.
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